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Engagement RSE des employés et parties prenantes : comment mobiliser durablement ?

Découvrez comment impliquer durablement collaborateurs et parties prenantes dans la RSE grâce à la formation, la co-construction et la transparence pour renforcer performance et impact environnemental.

Anaïs
Publié le  
November 1, 2025
Mis à jour le  
11/1/2025
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Pourquoi l’engagement RSE des employés et parties prenantes est déterminant

L’engagement des employés et des parties prenantes dans les objectifs environnementaux conditionne la réussite d’une stratégie de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Sans adhésion collective, la politique RSE reste théorique. Cet article présente les leviers concrets pour mobiliser durablement les collaborateurs et les acteurs externes.

I. Engager efficacement les collaborateurs dans la RSE

L’efficacité d’une stratégie RSE repose sur la mobilisation de tous les salariés. Ils deviennent les ambassadeurs des engagements environnementaux et sociaux.

1. Sensibiliser et former par l’expérience

Près de 76 % des salariés ne se sentent pas pleinement concernés par la démarche RSE de leur entreprise. L’apprentissage expérientiel et ludique renverse cette tendance.

  • Ateliers collaboratifs et immersifs
    • La Fresque du Climat : atelier de référence fondé sur l’intelligence collective pour comprendre les causes et conséquences du changement climatique.
    • Fresques thématiques : Biodiversité, Économie Circulaire, Numérique, Low Tech, pour adapter la sensibilisation aux enjeux spécifiques de l’entreprise.
    • Atelier “Mon Métier a de l’Impact” : reconstruction du cycle de vie d’un produit phare afin d’identifier les leviers d’amélioration environnementale.
  • Éducation continue : diffusion régulière d’infographies, vidéos ou newsletters internes expliquant les actions RSE de façon claire et non culpabilisante.
  • Formations RSE certifiantes : intégrer la RSE dans les parcours de formation internes pour ancrer durablement les bonnes pratiques.

2. Inclure les collaborateurs dans la gouvernance RSE

L’implication dans la prise de décision renforce l’engagement collectif.

  • Informer et impliquer dès le lancement : communiquer sur les objectifs, les choix de fournisseurs responsables ou les travaux d’isolation, même s’ils sont peu visibles.
  • Appel à idées : organiser des campagnes internes pour recueillir les propositions des équipes. Cette co-construction renforce la légitimité de la démarche.
  • Actions sur la trajectoire carbone : intégrer les salariés à la mise en œuvre du plan de réduction des émissions (forfait mobilité durable, télétravail, mobilité douce).
  • Team Building à impact positif : CleanWalks, ateliers zéro déchet, box solidaires, des activités de cohésion porteuses de sens.

3. Favoriser les éco-gestes quotidiens au bureau

Les petits gestes comptent dans le bilan carbone global de l’entreprise.

  • Énergie et appareils : éteindre ordinateurs, lumières et multiprises, même pendant la pause.
  • Numérique responsable : réduire les e-mails, limiter les impressions, privilégier les appels téléphoniques.
  • Matériel et achats : tri sélectif, réemploi, réparation, troc d’équipements.
  • Consommation responsable : bannir les gobelets jetables, favoriser le café/thé bio et les circuits courts.

II. Impliquer les parties prenantes externes dans la stratégie RSE

Les parties prenantes (clients, fournisseurs, investisseurs) représentent souvent la majorité du Scope 3 du Bilan Carbone. Leur engagement est donc indispensable.

1. Mettre en place une politique d’achats responsables

Repenser les pratiques d’achat permet de réduire les impacts indirects.

  • Définir des critères RSE clairs : intégrer l’impact environnemental, social et économique dans les appels d’offres et le coût total de possession.
  • Exiger des engagements fournisseurs : faire signer une charte d’achats responsables, vérifier les certifications (ISO 14001, Ecocert, etc.) et auditer les pratiques.
  • Auditer et suivre les partenaires clés : prioriser les audits pour les fournisseurs représentant la plus grande part du bilan carbone.
  • Promouvoir le réemploi : favoriser les achats d’occasion, le reconditionné et le recyclé.

2. Communiquer avec transparence et cohérence

La crédibilité d’une politique RSE dépend de la clarté des informations communiquées.

  • Rapport RSE annuel : outil central de communication interne et externe, il présente les actions, indicateurs et résultats. Indispensable pour les évaluations EcoVadis.
  • Notation EcoVadis : reconnue à l’international, elle valorise les entreprises présentant des preuves concrètes dans les domaines de l’environnement et des achats responsables.
  • CDP (Carbon Disclosure Project) : ce reporting permet aux investisseurs et au public d’évaluer la performance climatique de l’entreprise.
  • Scores Carbone Produits (ACV) : afficher le score carbone produit renforce la transparence et différencie l’entreprise sur le marché.

III. L’engagement RSE comme levier de compétitivité et de performance durable

Loin d’être une contrainte, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est aujourd’hui un facteur de différenciation stratégique. L’implication des collaborateurs et des parties prenantes crée un cercle vertueux entre impact environnemental, performance économique et attractivité employeur.

1. De la conformité à la création de valeur

La RSE a longtemps été perçue comme une exigence réglementaire ou une vitrine de communication.

Désormais, les entreprises les plus performantes en matière d’engagement environnemental considèrent la RSE comme une source d’innovation et de réduction de coûts.

  • Réduction des risques : anticipation des réglementations (Taxonomie européenne), maîtrise de la réputation et fidélisation des clients.
  • Optimisation des coûts : sobriété énergétique, mobilité raisonnée, achats circulaires.
  • Différenciation concurrentielle : les entreprises certifiées ou bien notées (EcoVadis, B Corp, ISO 26000) gagnent des marchés B2B où la durabilité devient un critère de sélection.

🔍 Selon France Stratégie (2024), les entreprises intégrant la RSE dans leur stratégie affichent une croissance du chiffre d’affaires supérieure de 13 % à la moyenne du secteur.

2. Engagement interne : moteur d’innovation et de rétention

L’engagement RSE des employés agit comme un catalyseur d’innovation et de cohésion interne.

Les collaborateurs engagés se sentent acteurs d’un projet collectif, ce qui favorise la créativité et la fidélité à l’entreprise.

  • Innovation participative : les appels à idées sur les enjeux environnementaux génèrent souvent des innovations produits ou process.
  • Marque employeur renforcée : les générations Y et Z privilégient les entreprises dont les valeurs sont alignées avec les leurs.
  • Baisse du turnover : une stratégie RSE bien communiquée réduit le désengagement et les départs volontaires.

3. Relations parties prenantes : la force de l’écosystème durable

L’entreprise responsable ne peut agir seule. En intégrant ses fournisseurs, clients et partenaires dans sa démarche, elle bâtit une chaîne de valeur durable et résiliente.

  • Co-innovation : co-développement de produits à faible impact ou à usage circulaire avec les fournisseurs.
  • Transparence contractuelle : intégration d’indicateurs RSE dans les appels d’offres, clauses carbone dans les contrats.
  • Investisseurs responsables : les fonds ESG privilégient les entreprises à reporting transparent, créant un avantage compétitif sur le financement.

4. Pilotage et mesure de l’engagement RSE

La crédibilité passe par des indicateurs mesurables.

Pour piloter efficacement l’engagement des collaborateurs et des parties prenantes, plusieurs KPI peuvent être mis en place :

  • Taux de participation aux formations et ateliers RSE.
  • Taux de contribution aux idées d’amélioration.
  • Réduction du Scope 1, 2 et 3 dans le Bilan Carbone.
  • Score EcoVadis / CDP.
  • Taux de satisfaction des parties prenantes (enquêtes annuelles).

Un reporting clair et régulier favorise la transparence et permet d’ajuster la stratégie RSE sur des données objectives.

5. Une stratégie gagnante à long terme

Les entreprises qui alignent leur performance économique avec leurs objectifs environnementaux créent un avantage concurrentiel structurel :

  • elles attirent les talents,
  • fidélisent leurs clients,
  • accèdent à de nouveaux marchés,
  • et résistent mieux aux crises systémiques.

La RSE devient ainsi non pas un coût, mais un investissement stratégique dans la durabilité de l’entreprise.

Conclusion : vers une culture d’entreprise durable et fédératrice

L’engagement RSE des employés et parties prenantes ne se décrète pas : il se construit.

Il repose sur trois piliers : la sensibilisation, la co-construction et la transparence.

Les entreprises qui intègrent ces leviers gagnent à la fois en impact environnemental et en attractivité employeur.

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