CSRD : Comprendre et anticiper la nouvelle directive européenne

Introduction : pourquoi la CSRD change les règles du jeu ?

La directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est la nouvelle réglementation européenne qui encadre le reporting extra-financier. Elle remplace la DPEF en France et impose des exigences plus strictes en matière de transparence environnementale, sociale et de gouvernance (ESG).

L’objectif ? En finir avec le greenwashing et permettre une comparaison fiable entre les entreprises grâce à un cadre de reporting normé.

Objectifs de la CSRD : transparence, conformité, performance

La CSRD vise à :

- Renforcer la transparence sur les actions RSE des entreprises

- Imposer un cadre clair et vérifiable pour éviter le greenwashing

- Intégrer la double matérialité (impact de l’entreprise sur l’environnement et inversement)

- Créer un reporting ESG comparable entre acteurs d’un même secteur

Pourquoi remplacer la DPEF ?

La Déclaration de performance extra-financière (DPEF) manquait de lisibilité et de cohérence. Elle ne permettait pas de comparer les performances RSE des entreprises. La CSRD comble ces lacunes en imposant :

- Des normes communes (ESRS)

- Une structure harmonisée

- Des indicateurs précis et vérifiables

Quelles entreprises sont concernées par la CSRD ?

Sont concernées par la CSRD :

- Les grandes entreprises répondant à 2 des 3 critères suivants :

Plus de 250 salariés

Chiffre d’affaires > 40 M€

Total bilan > 20 M€

- Les PME cotées (hors micro-entreprises)

- Les entreprises non-européennes avec :

Une filiale ou succursale dans l’UE

Un CA > 150 M€ dans l’UE

C’est quoi les ESRS ?

Les ESRS (European Sustainability Reporting Standards) sont les normes qui encadrent la CSRD. Elles sont au nombre de 12, réparties en :

Normes transverses

- ESRS 1 : Exigences générales

- ESRS 2 : Informations générales

Normes environnementales

- ESRS E1 à E5 : Climat, pollution, eau, biodiversité, économie circulaire

Normes sociales

- ESRS S1 à S4 : Main d’œuvre, chaîne de valeur, communautés, consommateurs

Norme de gouvernance

- ESRS G1 : Conduite des affaires

💡 Ces normes ont été adoptées en juillet 2023.

Exemple concret : la norme ESRS E2 (Pollution)

Elle impose de renseigner :

- Les émissions dans l’air, l’eau, le sol

- Les substances préoccupantes utilisées

- Les effets financiers liés à la pollution

L’entreprise doit expliquer :

- Les évolutions dans le temps

- Les méthodes de calcul

- Le processus de collecte des données

Impact de la CSRD sur les entreprises

1. Comparabilité sectorielle accrue

Les normes communes permettent de comparer les performances RSE entre entreprises d’un même secteur. Il faudra donc performer ESG pour rester compétitif.

2. Transparence renforcée

La CSRD impose :

- Un audit externe obligatoire

- Une vérification indépendante des données

- Une publication structurée des indicateurs ESG

3. Intégration de la double matérialité

Exemple : une entreprise chimique doit déclarer à la fois :

- Son impact sur la pollution de l’eau

- L’impact potentiel de cette pollution sur son activité (réglementation, image, coûts)

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- Identifier les données à collecter

- Structurer vos rapports conformes aux ESRS

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À retenir

- La CSRD remplace la DPEF avec des exigences plus strictes

- 50 000 entreprises sont concernées en Europe

- 12 normes ESRS structurent les obligations de reporting

- Le principe de double matérialité est central

- Un accompagnement comme Altopi optimise la mise en conformité

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